Les 2 et 3 juin dernier, la SPL Digitalmax a réunit à Capbreton (40) une partie de ceux qui, en France, estiment désormais indispensable d’enrichir les politiques publiques numériques. A cette occasion, nous avons sollicité Patrick Chaize, Président de l’Avicca et Sénateur de l’Ain, afin qu’il nous donne son point de vue sur les priorités de l’action publique numérique locale.
Il faut tout d’abord remercier le Président de la SPL DigitalMax, Eric, Kerrouche et son DG, Christophe Carayon, pour cette initiative. Elle a permis de vérifier à quel point le consensus grandissait pour promouvoir un rôle enrichi de la puissance publique dans le numérique. Il est en effet de plus en plus clair que les enjeux autour desquels se construisent les Réseaux d’Initiative Publique Très Haut Débit évoluent. Pour la trentaine de participants, aménageurs numériques, constructeurs, décideurs publics, consultants, universitaires, il faut maintenant se donner les moyens non seulement de maîtriser durablement les infrastructures réseaux mais aussi, et peut-être même surtout, d’inventer les métiers, les compétences et les services publics au coeur de la transition numérique.
Pour y parvenir, fidèle aux choix fondateurs de l’Ain voici une dizaine d’années, le Président de l’AVICCA, plaide pour la puissance publique contrôle ses infrastructures optiques. Patrick Chaize se dit convaincu qu’il faut privilégier des modes d’exploitation des RIP à la mesure de ces enjeux. Demain en effet, tout, ou presque, passera selon lui par ce « réseau des réseaux ». Patrick Chaize ne peut donc pas imaginer que les investisseurs publics abandonnent ou presque leurs infrastructures aux grands opérateurs et aux GAFA.
Transitions numériques et socio-écologiques 