L’auberge numérique d’Aquitaine Europe Communication

Soutenir l’économie numérique et les solutions web de proximité… Avec beaucoup de retard (même les Mac plantent parfois), voici enfin une partie de l’interview donnée en février 2011 par Jean-François Laplume, DG d’Aquitaine Europe Communication (AEC), et Olivier Chastres de J’aimemarue.com. Ils nous parlent  de l’Auberge numérique, une « cantine » bordelaise sympa. L’approche d’AEC pour cette auberge sort des cadres parfois trop stricts des incubateurs, couveuses et autres pépinières, tels qu’ils se présentent dans les textes en tout cas (car les réalités sont souvent bien différentes). L’auberge d’AEC joue plus de l’intuition et du dialogue.

Olivier Chastres est l’un des néo-entrepreneurs accueillis par cette cantine auberge. jaimemarue.com s’inscrit dans le mouvement de la ville numérique et des services aux citoyens. J’aimemarue.com est un service de proximité permettant aux citoyens de signaler des désagréments pour améliorer leur quotidien. Le projet est en développement ; il s’inscrit dans les logiques de démocratie participative d’hyper-proximité qui tentent de se développer en France. jaimemarue constitue l’une des briques de cet écosystème collaboratif entre collectivités locales et habitants.

10 commentaires sur “L’auberge numérique d’Aquitaine Europe Communication

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  1. C’est de l’innovation citoyenne ? Ou l’organisation de la délation, de mauvaise mémoire… Autremnt dit, il est évident que des précautions doivent être prises pour bien identifier (avec récompense à la clé ?) les « citoyens » faisant preuve de civisme et se voulant CONSTRUCTIFS plutôt que dénonciateurs des manquements divers.
    Je signale l’action d’ Antoine HERON sur le thème de l’Innovation citoyenne (et Développement Durable) qui pense organiser une grande réunion sur Paris à l’automne 2011 sur le thème de l’éco citoyenneté.
    Le joindre pour en savoir plus…

  2. On ne dira jamais assez le formidable et définitif impact de l’iPhone sur le fonctionnement de la Société. En introduisant son smartphone, Apple a mis un outil de Social Networking dans toutes les mains. Et ça, nos chers dirigeants de tout poil et de toute nature, chefs d’entreprises ou de gouvernements, n’aiment pas. Car le pouvoir de participer ensemble à un même projet ou une même initiative via nos mobiles combat le « diviser pour mieux régner » qui les animent.
    Révolution Facebook, anyone ?…

  3. André, j’ai demandé à Olivier de nous préciser comment son projet, en développement encore à ce stade, va procéder. Merci pour votre commentaire.

  4. Tu as raison Marc. Ce qui me chiffonne pour ma part est de voir que l’on est largement, trop largement, encore dépendant de système trop universel, type Facebook. On voit apparaître ici où là quelques bonnes idées de solutions réseaux locaux de proximité, fondées sur des plateformes locales. Ce sont les prémisses espérons. A quand, enfin, des opérateurs de services de proximité, type bouquets de services à la carte déployés en solution optique et en mobilité ? Tu as vu des solutions de ce type (à part en Suède) ?

  5. Peut-être que si nous prenions l’habitude de raisonner en « usages » ou lieu de en « services », cela modifierait le consensus au profit des acteurs ?

  6. Bonjour à tous,

    André, Pas de délation à l’ordre de Jaimemarue. JMR veillera à informer les citoyens sur l’utilisation des applications web et mobile. Les citoyens seront guidés pendant la publication d’une demande. Et bien sur nous avons une équipe pour modérer les contenus non appropriés.

    Le but de l’application (web et mobile) est très simple : améliorer notre quotidien.

    Un exemple, André : hier, la station Vcub à coté de chez moi ne marche plus… et ça dure depuis lundi ! Une simple application pour signaler ce dysfonctionnement, et que d’autres usagers se joignent à ma demande, devrait amener la CUB à prendre plus rapidement connaissance du problème, capitaliser plus d’informations via la demande et les notes.
    Et surtout un feedback pour la CUB, le citoyen pourra publier des notes sur l’intervention effectuée.

    J’espère avoir répondu à vos questions,

    A bientôt

  7. Pour les opérateurs de services de proximité : voir Neo Telecoms, qu’on avait rencontré ensemble à Odébit 2008.

    Concernant les plateformes locales : mon expérience des dernières années, et surtout de ces derniers mois avec les multiples initiatives et projets que j’ai eu à connaître dans le cadre de la FING, de BrieNov, et d’autres encore, me fait croire que, paradoxalement, la solution n’est pas dans la multiplicité des outils (souviens-toi de la premiere confcall du groupe THD Rural…) mais dans la simplicité, c’est à dire l’unicité.
    Chacun y va de son site web collaboratif, de son wiki, de son outil de visioconf. Complexe et non-interopérable.

    Je préfère l’idée d’utiliser ce qui existe déjà partout dans le Monde, quitte à ce que ça vienne des US, dans la mesure du respect de l’utilisateur. AMHA, Facebook est la parfaite synthèse de ce qu’il faut et ne faut pas faire : la plateforme elle-même est universelle, permettant de tout faire ou presque, par contre, elle est fermée et surtout, place l’utilisateur devant le choix binaire de 1) transfèrer la propriété de ses données à Facebook, 2) ne pas utiliser Facebook.

    Comme les outils comme Twitter ont fait « glisser » les usages d’un cran vers les utilisateurs – Twitter a remplacé les fils d’info officiels – on peut imaginer que ceux-ci peuvent avancer d’un cran supplémentaire, en détournant l’usage. Une combinaison type Posterous + Twitter + Skype peut aider à résoudre bien des problèmes, y compris dans un cadre privé/cercle fermé.

    Les API sont là pour faciliter l’intégration des données et/ou des outils dans les applis personnalisées, il faut donc en profiter. Bâtir des plateformes locales, répondant aux spécificités locales, à partir des briques existantes, en rajoutant des couches au-dessus d’un Twitter ou d’un Posterous.

    Combien de startups Web 2.0 se sont cassé la figure ou sont en train de fermer – ces dernières semaines, j’ai reçu au moins 3 notifications de fermeture de service par des jeunes pousses, US la plupart, qui n’ont pas pu se faire une place au milieu des FourSquare et autre Delicious. Tiens, même Delicious, pourtant utilisée par des millions d’internautes, est menacée. Donc, je ne crois pas du tout à la pérénité de ces myriades de petites applis ou sites Web 2 qui fleurissent ici, chacun dans son coin de France.
    Au lieu de ré-inventer la roue, tous ces jeunes créateurs devraient se consacrer à construire la voiture qui va autour…

  8. Merci Olivier de ces précisions « citoyennes ».

    Parler à Antoine HERON (ICDD) de votre projet Jaimemarue car vous pourriez peut-être le présenter lors de son colloque en Novembre (probablement à Créteil) sur le thème de l’innovation citoyenne…

    Voir aussi du côté de Reynald Werquin BSE Group à Angers ?

    Cordialement.

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