La blogosphère depuis quelques jours se fait l’écho de la rumeur…Les rumeurs se croisent ce jour et confirme la rumeur de la rumeur… Le VDSL2 serait la solution soutenue pour résorber les zones blanches. Et le doute s’empare de nous… Piège ou chance ? Chance d’apporter du débit à presque tous ? Risque de voir se dessiner une nouvelle fracture numérique ? Piège de voir (encore ?) l’argent des collectivités locales financer la mine du cuivre ? Nous avions, sans grand mérite d’ailleurs, un peu anticiper en demandant son avis à David El Fassy. Première interview intéressante sur ce sujet…Pas la dernière je pense.. David parle de cheval de Troie. J’aime bien cette expression.
Le VDSL pourquoi pas mais sans 1 euro d’argent public ! On peut rêver…
Transitions numériques et socio-écologiques 
Pas possible de suivre David El Fassi dans une vidéo en tranche de 2 secondes. En général vimeo, c’est meilleur pour moi (à 600 K/s)
J’aurais tendance à dire :
(1) Il est absurde d’implanter de la technique VDSL dans un NRA fibré : on perd en portée (portée utile de VDSL : 500 m). Paraît que la VFDSL2+ porte jusqu’à 3 500 m. (2) La paire cuivre 6/10ème, dans une sous-boucle à densité maximum, doit transférer sans problème des flux à 1G/s à deux abonnés distant de 500 m (par la paire). Rappelons que l’atténuation dans une paire de cuivre est fonction de la dimension de la fibre, de la distance et de la fréquence du signal.(3) La difficulté résiduelle est de connecter la sous boucle au réseau mondial à un débit à peu près cohérent avec celui de la sous-boucle. (4) Les relations VDSL au deux bouts sont établis par modem (mais rien n’interdit à un fournisseur d’accès de concevoir une box géniale multifonctionnelle pour la technique VDSL.
Pour faire un raccourci (que David El Fassi suggère en disant qu’il faut refuser de payer pour la VDSL), à mon avis, la VDSL correspond (d’assez loin) à un débridage du NRA fibré qu’il est possible de faire payer à l’abonné.