C’est ce qu’explique Frédéric Soussin, dans une interview qu’il nous a accordée voici quelques semaines pour les 1er rendez-vous Innovations Tourisme du 28 mars 2013.
Frédéric Soussin est l’un des guetteurs les plus astucieux que je connaisse en matière d’usages des technologies numériques et nomades. Je me souviens de nos expérimentations et de son enthousiasme aux prémisses des flux RSS, des podcasts et des solutions qui annonçaient voici presque dix ans l ‘avènement du Web 2.0. Je me souviens aussi de son talent à transmettre et de son désir de convaincre. Il travaille maintenant les pistes touristiques et dévale visiblement toujours avec la même gourmandise les pentes des signes faibles qui mènent vers la vie de demain en slalomant pour éviter les fausses évidences.
Dans cette interview, Frédéric explique donc que le Web est d’abord pour lui un média de l’intimité. Il réfute avec raison l’intérêt de tous ces outils de gestion d’égo qui privilégient la quantité, le nombre « d’amis » par exemple, plus que l’intensité des relations. On comprend donc qu’à la question que je lui posais, la même d’ailleurs qu’à Mathieu Bruc, il est choisi de parler micro-communautés, et même micro-communautés éphémères. C’est selon lui l’un des leviers aujourd’hui les plus efficaces pour travailler la qualité des interactions entre touristes, acteurs touristiques et destinations. Prenez 3’21 pour écouter Frédéric.
Les autres interviews données à l’occasion des 1er rendez-vous innovations tourisme du 28 mars seront mises en ligne dans les prochains jours
Transitions numériques et socio-écologiques 
Le plus génial qui apparaisse afin de pousser au maximum le potentiel des relations faibles. Est-ce que, par hasard, après avoir prêché dans le désert pendant plus d’une décennie, les théoriciens de la mathématique des graphes commenceraient à émerger dans les logiques internet ? Jean-Pierre, merci pour cette poussée du printemps. (étant entendu que la théorie des graphes est une théorie mathématique qui, donc, dans le meilleur des cas une représentation de la réalité qui peut la valider ou pas).