Ftth en zone non dense : pourquoi les collectivités territoriales réagissent ? JC NGUYEN nous explique

Jean-Christophe NGUYEN est un collaborateur du Sénateur LEROY qui est le cosignataire d’une proposition de loi destiné à préciser le cadre réglementaire français en matière de THD.Nous avons d’ailleurs interviewé le Sénateur LEROY et la publication de cette échange sera  très rapidement mise en ligne. La proposition de loi, préparée notamment par le Sénateur, sera déposée à l’automne et, on l’espère, rapidement débattue.

Avant cela, et pour éclairer le débat, Jean-Christophe NGUYEN a accepté de nous donner sa vision de la situation actuelle. Il explique notamment quelques-unes des points qui font aujourd’hui « questions » et illustrées par l’appel des 7 RIP. Une fois encore, on mesure à quel point il reste beaucoup à faire pour mettre les textes réglementaires en adéquation avec les enjeux liés au THD et les efforts demandées aux collectivités territoriales.

12 commentaires sur “Ftth en zone non dense : pourquoi les collectivités territoriales réagissent ? JC NGUYEN nous explique

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  1. Belle intervention. surtout dans sa base :

    Il n’existe évidement pas dans le testou de nos politiques (même Eric BESSON) une vision claire de ce que devrait être la topologie et l’architecture d’un réseau internet d’intérêt public, potentiellement porteur de développement local. Partant de là, tous les discours, les plus techniquement pointus, sont insensés, voire littéralement ineptes.

  2. Lors de RuralTIC, j’ai découvert la « Bottom-up broadband initiative », faite par l’UE. Preuve que nous ne somme pas les seuls à se débattre dans la mélasse, plusieurs groupes en Europe ont eux aussi pris le taureau par les cornes , l’on attelé à une charrue, et ont commencé à poser leur infrastructures:
    http://ec.europa.eu/information_society/events/cf/dae1009/item-display.cfm?id=5259

    En particulier la page de l’un des projet de nos voisin espagnols:
    http://ec.europa.eu/information_society/events/cf/dae1009/item-display.cfm?id=5490 (Le PDF est sympa à regarder)

    D’autres liens en relation:
    http://broadbandeurope.wordpress.com/bottom-up/
    http://www.broadband-europe.eu/Pages/Home.aspx

    Tant qu’on attendra, comme des canards gavés au grain, que « quelqu’un » de la-haut fasse « quelque chose » pour nous on aura pas notre mot à dire sur la solution retenue ni sur son calendrier. Les lois, malheureusement, c’est comme les promesses: Ca n’engage que ceux qui les reçoivent.

  3. En tous cas, nous dans le sud, on va très bientôt imiter nos voisins espagnols:
    http://guifi.net/fr/image/tid/237

    Je vois 2 problèmes majeurs:

    Le plus difficile reste de convaincre les élus, qui sont souvent soit indifférents, soit terrifié de faire quelque chose en-dehors de la pensé unique…. Pour ça, je pense, il faut juste créer LE précédant.

    Mais l’autre problème majeur reste la collecte en région: Quand elle n’existe pas, il faut la faire, ça, OK – A la limite, la-dessus, si l’on a les autorisations de passage en Domaine Public, c’est faisable. Difficile & pénible mais faisable.

    Mais que faire quand elle existe, mais est hors de prix *y compris* sur une DSP/RIP/SEM/PPP/… ? (Je parles même pas des autoroutiers, voire même de l’offre LFO…)
    Là, j’avoue que je n’ai pas de solution. C’est pourtant écœurant de renvoyer péniblement 50Mbps en wifi, relais par relais, vers une grande ville, sachant que là, sous nos pieds, on a des fibres, financées par nos impôts, qui nous sont refusées. Là, j’ai pas encore trouvé de solution miracle.

  4. Si je comprends bien, pour l’ARCEP, l’Europe, c’est la « Concurrence libre et non faussée » et pas « De cette façon, une petite commune rurale des zones pourrait prendre l’initiative d’aller pour un réseau NGA eux-mêmes et ensuite guidé comment y parvenir. » (excusez la traduction google). (NGA, cela doit vouloir dire Nouvelle Génération d’Accès ?)

    Il y a peut-même moyen de mettre au point la sous-boucle locale de base à partir du raisonnement de JC NGUYEN, des infos d’Obinou, du processus d’Olivier ZABLO, ce dans le cadre d’un programme européen. Je suis peut-être pessimiste mais je ne suis pas sûr que Ruraltic permettra d’incrémenter (si vous préférez : de syncrétiser) l’ensemble des apports en un processus opérationnel soutenable.

  5. Si s’agit de créer un précédent, faut peut-être monter le programme avec l’A75 numérique : une sortie sur le faisceau FO tous les 7 kms sur 230 kms.

    Il existe aussi la solution terroriste de couper les faisceaux : ce n’est pas plus cher de rabouter les tuyaux que de mettre en place une sortie. (Ceci n’est pas une incitation à commettre une crime ou un délit mais une simple constatation technique)

  6. Obinou,

    La carte guifi de Catalogne est impressionnante. (entre parenthèse, il semble disposer du logiciel de cartographie que tu recherches).

    Peux-tu (1) faire un schéma simple de l’architecture et de la topologie du réseau (en expliquant sa logique) ; (2) produire un document sur le mix des techniques ?

  7. Ce n’est quand même pas aussi simple:

    C’est pas le tout de « prendre » une fibre là ou elle est: Il faut aussi installer des équipements actifs au niveau des POP; il faut donc une coopération du détenteur des fibres…. C’est pas comme un tuyau d’eau ou une ligne électrique.

  8. Je pense que JC parle en priorité d’une solution d’opérateur d’opérateurs d’infra passives. Et dans ce domaine, avec quelques procédures et un SIG ad hoc, ce n’est pas un chantier inaccessible. Pour preuve, des centaines de collectivités gèrent déjà des réseaux d’eaux, des réseaux d’électivité, notamment d’éclairage public… et des réseaux de fourreaux et de fibre noire… Réseaux en domaine public que l’on pourrait facilement interconnecter avec des réseaux en domaine privés déployés par de vrais opérateurs d’immeubles dont la fonction, l’organisation et la position devraient être plus affirmés. Dans le cadre actuel, il manque ainsi une place pour les collectivités comme pour les vrais opérateurs d’immeubles. Il manque aussi un acteur backbone.

  9. Il me paraît plus facile de négocier un raccordement à un faisceau lorsqu’existe une sortie (passive ou active). La France dispose aussi d’un réseau de routes nationales, départementales et communales (beaucoup plus coûteux que les réseaux parallèles de télécom) auquel les accès sont gratuits quel que soit le volume et la rapidité du trafic que tu génères. J’ai cru entendre, à Ruraltic, quelqu’un affirmer qu’il n’existait pas de réseau d’intérêt public qui ait été créé par entreprise strictement privée.

    La tenaille dont parlait Jean Michel BILLAUT existe bien mais une mâchoire, ce sont les ROE des industriels du net ; l’autre l’absence de courage politique de nos élus de tous rangs face à la doxa néo-libérale.

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