L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes met en consultation publique un document intitulé « La montée en débit via l’accès à la sous-boucle locale de cuivre de France Télécom ». Le document constitue à la fois une présentation, un guide et un projet de recommandations pour la mise en œuvre de la montée en débit.
L’ARCEP sollicite l’avis de tous sur l’ensemble du présent document. Les commentaires doivent être transmis à l’Autorité, de préférence par e-mail à l’adresse med@arcep.fr avant le 7 mars 2011. « Il sera tenu le plus grand compte des commentaires publics transmis à l’Autorité. »
Le document est téléchargeable ici http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/recomm-montee-en-debit-240111.pdf
Voilà qui peut nous mettre en appétit il me semble. Il y a tant à dire.
Il y a-t-il des amateurs pour monter un projet à plusieurs mains ?
C’est la première fois, depuis que je travaille sur le potentiel développement local d’internet (1990), que je vois un industriel du net évoquer la notion de puissance d’un réseau.
http://www.celeste.fr/performance-qos
Bravo Céleste ; peut-être que son service R & D va mettre à plat la notion de puissance d’un réseau et proposer des solutions techniques performantes à la maille Sous Répartiteur.
meretrices ad extremum semper futuuntur :
Très souvent, les adages latins ramènent aux fondamentaux des relations humaines. La réunion d’Aumont Aubrac du 3 février 2011 n’a pas failli à déclencher le processus. Il s’agissait d’une opération de com parfaitement rodée : très souvent politiques et commerciaux oublient que, dans le meilleur des cas, une opération de com réussie aboutit à faire apparaître les hommes tels qu’ils sont et mettre à nue leurs idées. Les quelques professionnels ou chercheurs présents ont parfaitement joué le jeu : aucun n’est intervenu dans le débat entre le nombreux public d’Aumont et la représentation politico-technico-commerciale du projet ; Madame FT, invitée, boudait et n’est pas venue présenter son point de vue ; qui n’aurait pas manqué de pimenter le débat.
Le président du conseil général, égal à lui-même, qui reprend inlassablement les raisonnements que personne n’ose plus tenir sur la mauvaise volonté des fournisseurs d’accès à dégrouper, et la volonté du département de fournir du très haut débit aux entreprises. Faudrait peut-être qu’il nous explique (1) le sens du dégroupage pour lui et (2) pour quelles raisons cette opération qui lui paraît essentielle n’a pas été réalise par le département ; (3) comment fournir du THD aux entreprises sans que les voisins pas entreprises ne soient pas aussi desservis, sachant que les abonnés particuliers représentent 95% des clients.
Le président d’Altitude Infra, s’est employé à montrer les aspects merveilleux du projet ; incontestables. Il a toutefois poussé le bouchon un peu loin en voulant justifier son coût de 1 500€ à la prise : (1) des retours actuels sur les autres projets expérimentaux, un peu obscurs, il est vrai, nous entendons parler de quelque chose comme 300 € à la prise ; (2) il y a certes le projet australien, 31 milliards d’euros pour environ pour 11 million de prises mais l’Australie est 14 fois plus étendue que la France et le gouvernement ne met que 3,4 milliards de fonds d’amorçage dans le projet (l’Etat français détient quelque chose comme 10,8 milliards d’action FT) ; (3) dans le projet Aumont, 11 000 m de fibre divisés par 532 prises, égale environ 20 mètres par prise, donc un coût d’environ 75 € le mètre. Apparemment, il y en a des qui croient que FO, cela veut dire Fibre d’Or, pas Fibre Optique.
Les fournisseurs d’accès alternatif (Alsatis et Wibox) nous ont expliqué que, dans un tel projet, il était en position de concurrencer FT sans subir l’étranglement qui va avec. Donc de faire une offre concurrentielle nettement plus intelligente au plus près de la demande des clients.
J’ai admiré la position du maire d’Aumont qui, apparemment, connait mieux que tous tous les aspects du projet et ne s’est, à aucun moment, départi de sa réserve d’élu face à ses administrés et face à ses parrains politiques et techniques sur le projet.
Afin de justifier l’adage de départ : si tout se passe bien, se met en place à Aumont un processus reproductible susceptible d’éliminer FT de ses prérogatives à établir péage insupportable sur tous les points du réseau que nous avons payé, un peu chacun. Le projet d’Aumont bénéficie de toutes les marges nécessaires afin de réussir rapidement. Reste à savoir ce que vont faire (ou ne pas faire) les opposants afin d’interdire un accès au THD à des prix normaux. Rappelons nous qu’il y a bientôt 3 ans que le backbone CLERMONT-PEZENAS a été inauguré sans qu’un seul abonnement THD normal n’ait été délivré en Lozère ; même cas pour le backbone A75-MENDE alors que c’était déjà ALTITUDE INFRA qui était aux manettes.